Avec le reconfinement, Patricia et Charles Genoud, du centre Vimalakirti à Genève, proposent leur enseignement du mardi soir à distance. Quelle aubaine ! J’étais tellement heureuse de voir une vidéo de Charles la semaine dernière et de recevoir un enseignement en direct de Patricia ce soir.

Le thème de ce soir était le renoncement.

Comme pour beaucoup, je pense, en entendant Patricia prononcer cette « vertu », une part de moi s’est rebellée : « Non, je renonce à suffisamment de choses en ce moment, on ne va pas en plus en faire une vertu ! »

Mais, bien sur, l’idée est plus belle. Il s’agit de goûter à la « joie de lâcher ».

La première étape est de reconnaître à quoi on s’agrippe. Aller au resto, serrer dans ses bras ses grand-parents, avoir son opinion sur les actions ou inactions dans la gestion de la crise sanitaire, voir ses élèves ?

Pourquoi ce désir-attachement ? Qu’est-ce-qu’il sous-tend ? Qu’en dit le « moi, je » qui le rend si important ?

Et on peut ensuite tenter d’y renoncer. Abandonner ce fardeau. Comme dit Patricia, renoncer à ce petit plaisir pour une plus grande liberté.

Si on y arrive, on ressent un grand ouf, un soulagement.

Bien sur, ça ne dure pas. L’attachement revient. Mais on le connaît maintenant et on peut y renoncer à nouveau.

Cet enseignement m’a ouvert une vaste chemin de réflexion intérieur, comme très souvent quand j’ai la grande joie d’entendre Charles ou Patricia.

Merci Patricia

Laurence