Ayant un peu plus de temps pour lire en ce moment…, je viens de terminer un livre passionnant intitulé « Le Yoga, du mythe à la réalité » de Ysé Tardan-Masquelier (édition Droguet et Ardant – 1991).

La première partie du livre rappelle les origines historiques du yoga puis l’autrice parle du yoga aujourd’hui. Elle évoque en particulier la relation pédagogique et la manière dont les yamas et niyamas des Yoga Sutra doivent se retrouver dans la relation prof-élève. Par exemple, « Ahimsa, « ne pas nuire », enjoint le professeur de ne donner de lui-même que ce qui favorise l’évolution, en évitant que le cours ne devienne le lieu où se comble (son) besoin d’être aimé ». Il y a des choses qu’il faut s’entendre dire même si, oui bien sur, jamais je ne ferai autrement 😉

Enfin, Ysé Tardan-Masquelier aborde la question de la Sagesse. J’aime la phrase que j’ai reprise en titre de ce blog.

L’autrice rappelle un point qui m’est cher car il soutient toute ma pratique telle que je la vis et essaie de la transmettre : « Le libération passe par la découverte du corps subtil à travers le corps dense ». La pratique du yoga passe par le corps. Elle précise : « Il ne faut pas chercher ailleurs que dans cette conception, très riche, d’un corps subtil archétype du corps charnel, le critère permettant de distinguer un yoga, même très intense sur le plan postural, d’une gymnastique à l’européenne ».

Mais, « il n’est pas nécessaire, et même pas recommandé, que l’enseignant explique tout ceci pour que les élèves ressentent les effets de ce travail ». Oui, laissons chacun faire son expérience, à son rythme, ne lui imposons ni nos mots, ni notre ressenti.

Le livre sera dans la bibliothèque de Vimayoga dès la reprise des cours. On le trouve d’occasion mais un peu cher.

Bonne lecture,

Laurence