Toujours dans « Le Yoga, du mythe à la réalité », Ysé Tardan-Masquelier aborde la respiration d’une manière qui me parle.

Elle rappelle que le premier moment du cycle, c’est l’expiration « car l’homme a surtout pour tâche de se vider de ses propres contenus afin d’accueillir « l’autre » ; en expirant, il abandonne ainsi l’attitude innée de ramener tout à soi. (…) L’expiration induit donc un lâcher-prise. (…) la fin de cette première phase se fond dans un moment de suspens à vide, (…), instant privilégié où on découvre le non-faire, presque idéal puisque même l’action de respirer disparaît. (…) Ensuite viennent l’inspiration comme un don attendu et donc accueilli, un « cadeau du ciel », celui de la vie même, avec son énergie subtile ; et enfin, la plénitude silencieuse, où se goûte le bonheur d’être tout à fait « inspiré ». »

Rien à ajouter.

Respirez !

Laurence